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LE PETIT JOURNAL – AIRAVATA POURSUIT SES ENGAGEMENTS POUR SAUVER L’ÉLÉPHANT BAK MAÏ
LePetitJournal.com a rencontré Pierre-Yves Clais, vice-president de l’association Airavata qui poursuit ses engagements pour sauver Bak Maï. Une campagne de crowdfunding est en cours afin d’assurer un meilleur avenir à l’éléphant.
Bak Maï quittant sa prison de boue
Où en est le sauvetage de Bak Maï ?
À quoi a-t-il échappé exactement ?
Bak Maï « au spa »
Bak Maï est-il dangereux, comment expliquez-vous qu’il ait tué son cornac ?
Le clou retrouvé fiché dans la trompe de Bak Maï
Bak Maï avec Phlal, son nouveau cornac
Comment se porte aujourd’hui Bak Maï ?
La campagne de fundraising d’Airavata vise 29 000 USD (Generosity), quels sont les différents postes de dépense ?
Quel avenir Airavata pourra-t-elle assurer à Bak Maï ?
Par contre, une menace bien réelle plane sur notre projet : la déforestation et les coupeurs de bois. Depuis que nous avons lancé Aïravata, nous avons reçu le soutien inconditionnel de toutes les autorités cambodgiennes, à commencer par Sa Majesté le Roi qui nous a accordé son Très Haut Patronage. C’est en fait au niveau local que ça se complique un peu, une petite partie des villageois du coin s’enrichit grâce au trafic de bois et ne veut surtout pas de témoins gênant dans cette petite forêt résiduelle, la seule subsistant encore dans cette partie de la province ! Ils accusent donc nos éléphants de manger tout le bambou de cette forêt de 500 hectares et d’empêcher les villageois de récolter tranquillement les pousses et racines dont ils améliorent traditionnellement leur ordinaire. Le vrai problème, reconnu publiquement par le chef de la communauté en charge de la protection de la forêt, est justement qu’elle n’est absolument pas protégée et que les arbres disparaissent à une cadence croissante ! Ce trafic est très profitable pour certaines familles qui influencent ou intimident les autres afin que rien ne change. Des menaces contre les éléphants ont été proférées et nous les prenons sérieusement, ce ne serait pas première fois à Ratanakiri qu’un éléphant serait empoisonné !
Notre projet est pourtant d’associer les villageois au développement « écotouristique » de l’endroit à travers différents programmes, mais cela exige travail et patience, toutes choses dont on se passe fort bien quand on possède une tronçonneuse… Nous ne baissons cependant pas les bras et continuons de chercher une solution avec les autorités, la province aurait trop à perdre avec la disparition de ses derniers éléphants et de la dernière forêt proche de Banlung !
En savoir plus sur Bak Maî et la fondation Airavata :
Site web : www.airavata-cambodia.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/airavataelephantfoundation/?fref=ts
Pour soutenir Bak Maï : https://www.generosity.com/animal-pet-fundraising/save-bak-mai-the-troubled-elephant
Propos recueillis par Nimith Chheng, lundi 9 janvier 2017